2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 11:52

      Je vous fais partager ma préoccupation majeure du moment, l'échéance approche ....

 

 Madge : extrait de " Transport de femmes " de Steeve Gooch

 

 

Ne me demande pas qui je suis, mon ami,

Ma réponse serait mensonge.

Je suis peut être quelqu'un d'autre.

Et demain, je peux mourir.


Ne me demande pas qui j'aime, mon ami,

Ma réponse serait mensonge.

Mon amour n'est peut être pas assez grand pour l'autre,

Et demain, je peux mourir.


Ne me demande pas pourquoi je me bats, mon ami,

Ma réponse serait mensonge.

Car je ne peux détruire le droit de l'autre,

Et demain, je peux mourir.


Ce bateau n'est pas solide, mon ami,

Le penser serait mensonge,

Le voyage n'est pas long, mon ami,

Et demain, nous pouvons mourir.


 

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10 protagonistes, 1 traversée, 6 mois.

Nous sommes au 19ème siècle, en Angleterre, les prisons débordent alors que les colonies ne demandent qu'à se peupler, c'est en tous les cas le discours tenu à l'époque et la raison de cette traversée.

Des navires sont régulièrement envoyés, acheminant ainsi mais séparément des hommes et des femmes sur ces terres conquises.
Le texte de Steve Gooch raconte l'histoire de l'un d'entre eux, un navire de femmes, vogant vers l'Australie. C'est la rencontre des personnages durant cette interminable et infernale croisière, qui chemin faisant, apprennent à se connaître, à cohabiter dans cet espace réduit, malgré la fatalité de leurs destinées.
Le caractère de chacun resurgit, des histoires se construisent, des liens se tissent...

Cette épopée s'inscrit à travers la personnalité de six femmes, prisonnières et vouées à purger leur peine en Australie. Complémentaires, parfois fusionnelles, chacune apporte à la mise en scène son lot de sentiments et d'émotions. Ce petit groupe se constitue autour de Madge, la plus âgée, Pitty prostituée, la plus jeune, Winnie, une joueuse professionnelle, Charlotte et Sarah, toutes deux amies pickpocket et enfin Nance, ouvrière, qui s'impose cheftaine. Quatre hommes, membres du personnel de l'équipage, viennent compléter l'intrigue : un capitaine, un docteur, un mousse, un ancien sous-officier de la marine.

Transport de femmes est un cri dans le désert de la mer, pas simplement une complainte de la vie et de son emprisonnement ; C'est également une lueur d'espoir dans un climat ou l'on pourrait imaginer toute forme d'humanité avortée.

 

 

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 17:42

 

 

Oui, vous êtes bien chez  "Santoline délire" ... plus que jamais

 

Blog en maintenance pour bidouillages intempestifs ayant entraîné une disparition subite de mes bandeaux de santoline

Vous m'en voyez fort contrite !

Vous devrez, en conséquence, vous adapter à ce design provisoire en attendant le retour de mon technicien "ès-caffouillages" ( ... sera très très content ! ).

 


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             et ... ne partez pas !!

 

 

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 14:40

 

 

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  Le langage des yeux

 Quel doux dialogue, quelle merveilleuse cascade d'idées, dites dans le silence

                                                                                                                                      Serge Côté

 

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 07:49

 

 

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Il y a de la place au soleil pour tout le monde, surtout quand tout le monde veut rester à l'ombre.

                                                                                                                                                                               

Jules Renard

 

 

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 07:37

                         http://www.futura-sciences.com/uploads/tx_oxcsfutura/comprendre/qr/Cameleon-couleur-chromatophore_Jean-Louis-Vandevivere-CC-by-sa-2.jpg

 

             " C'est mon ami et c'est mon maître              

C'est mon maître et c'est mon ami
Dès que je l'ai vu apparaître
J'ai tout d'suite su que c'était lui
Lui qui allait m'apprendre à être
Ce que modestement je suis..."

 

   ♫       ♫            ♫♪     ♪♪   ♪         ♫♫

 

  Je suis bien de votre avis, il en fait un peu trop Léon !!..... je crains une implosion .

.... et ça, c'est  TE - RRRiiiiiibbbbbllle ... parce que la scission a lieu à l'intérieur ...

Inutile de vous faire un dessin...

Je ris (jaune), parce que je sais ce que c'est qu'une implosion, je peux vous en parler : à la pince à épiler pour remettre de l'ordre en dedans !!!.... non, mais j'ai pas envie aujourd'hui , tel n'est pas mon sujet .

Et puis je vois bien que vous vous frottez les mains en salivant à l'idée de m'entendre vous raconter ma dislocation, qui n'a d'ailleurs pas eu lieu contrairement à vos attentes, non pas que vous vous réjouissiez de mes déboires intra-égo-nombrilitiques, mais parce que, tout bêtement, vous vous lassez des gérémiades de Delarue (qui n'est pas le centre de mon propos non plus)... et vous vous rabattez sur moi, l'oeil avide, des fois que....

Revenons à Léon  car j'ai de la sympathie pour Léon.

Je vois bien qu'il fait des efforts pour se fondre dans la masse, ne pas faire tache dans le décor, rester dans le rang, ne pas lâcher un mot plus haut que l'autre, adopter la mesure.... il se contient, s' apprête, se refait la façade, se racle la voix, peaufine son oeillade.... s'évertue à ressembler à tout le monde : ne pas heurter, compatir, se confondre, gommer ses disgraces, arrondir ses angles, garder ses rancoeurs, murmurer, sourire, se peindre en blonde, acheter un baril de botox et de silicone (les deux pour le prix d'un... je m'égare

Ce qui est le plus triste, c'est que Léon commence à faire le Caméléon de sa femme. Madame du Barry pourrait vous expliquer :

"Comment voulez-vous qu'une femme soit franche quand ce qu'elle a de mieux à faire pour être heureuse est de devenir le caméléon de son mari "

Ben là , pour Léon c'est pareil !...... sauf que c'est lui qui Y EST !

Et tout ça.... pourquoi ???.... hein pourquoi ????....

Parce qu'il veut qu'on l'aime!!!... pauvre Léon.

Oooh... un peu d' honnêteté, qui dans sa vie n'a pas fait comme Léon ??

Qui  ????... hein ???

... moi ????

... Oui !....aussi !!!!

... même un certain temps ... mais maintenant je me range et ne m'en cache pas, parmi les "Chamaeleonidae" de François Cavanna :

" Lorsque vous posez un caméléon sur du tissu écossais, il vous fait un bras d'honneur "

A force de vouloir ressembler , se confondre à sa fem aux autres, Léon, il sait plus qui il est ... il est même capable de se mentir à lui-même sans s'en rendre compte, tellement il s'est perdu de vue... pauvre Léon !...

Moi, je lui ai dit à Léon : à quoi ça te sert de faire le paon et de mettre des paillettes ? ... on voit bien que t'es gris là dessous, alors pourquoi tu t'obstines ??... surtout que c'est joli le gris, même avec une peau plissée... et puis quand tu souris, et que tes yeux pétillent, t'as pas besoin de te cacher, moi je te trouve beau.

Ben  Léon, il m'a souri, il est parti et a cherché un arbre gris ... histoire de faire la paix avec lui-même*.

 

 

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(à lire : " La vraie couleur du caméléon"  de Jean François Somain)

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