22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 14:42

 

Y'a bien un moment où il faut que ça s'arrête.

 

... des fois ça vaut mieux, mais d'autres ça rend triste parce qu'on voudrait que ça dure et que ça perdure tellement c'était bien.

Alors on cherche un moyen pour que ça finisse en douceur en prenant le chemin des écoliers.

Lequel ?... ben le plus long pardi !... pour retarder l'échéance.

Alors nous on a concocté l'idée de Célestine (tant pis pour elle, elle n'avait qu'à venir), pour que ça finisse en couleurs.

Les Baux de Provence vous connaissez ? moi, à peine en passant.

Mais, encore une fois, "des racines et des ailes" est passé par là pour nous parler du château des Baux et des carrières ( et ça, dès qu'ils ont su qu'on avait des projets dans le coin... piiiiiirates !!!) alors je vais pas leur faire de fleur en re-narrant ce qu'ils ont bien voulu nous montrer.

En revanche, ils se sont bien gardés de nous parler des carrières "de lumières" (sans doute une sombre histoire de pub pour une émission de lumières !... oui boff !) et pourtant, je vous assure que ça vaut le détour.

Alors déjà, des carrières j'en ai vues... mais des comme ça, jamais de la vie !!... taillées au cordeau : des verticales vertigineuses ultra... verticales, on se serait cru au pied des gratte-ciels à New York, des horizontales ultra..., un calcaire blanc de blanc, des coupes soignées pile poil au carré, un travail d'artistes. (pour ce qui est du ménage là bas, ça fait envie... d'ailleurs j'ai oublié de leur demander les coordonnées du personnel d'entretien et la marque de leur détergeant)

 

 

Bon, je m'égare (mais j'y prends du plaisir)... on a payé comme des touristes et un peu sceptiques, on a franchi le rideau, puis la méga porte en fer.

On s'est retrouvées littéralement plongées dans un monde fantastique : atmosphère fraîche et envoûtante de cathédrale, vitraux géants de couleurs projetés de toutes parts épousant les reliefs du calcaire sur un fond musical approprié au décor :

 

É-MOU-VANT !

 

Et ces vitraux, c'était quoi ?

Ben rien de moins que les projections des oeuvres de 16 peintres qui ont représenté la Méditerranée et ses lumières extraordinaires : 

Vernet, les impressionnistes Monet et Renoir, les pointillistes avec Signac et Cross, les fauves avec Camoin, Derain, Vlaminck, Friesz, Manguin, Marquet et Valtat… sans oublier Matisse, une palette de couleurs éclatantes déployées par Bonnard et Dufy et enfin Chagall un des plus grands coloristes.

Ça vous épate, hein ?

Ben moi aussi.

 

La chance !  - 5 et fin -
La chance !  - 5 et fin -
La chance !  - 5 et fin -
La chance !  - 5 et fin -
La chance !  - 5 et fin -
La chance !  - 5 et fin -
La chance !  - 5 et fin -
La chance !  - 5 et fin -
La chance !  - 5 et fin -
La chance !  - 5 et fin -
La chance !  - 5 et fin -
La chance !  - 5 et fin -
La chance !  - 5 et fin -
La chance !  - 5 et fin -
La chance !  - 5 et fin -
La chance !  - 5 et fin -
La chance !  - 5 et fin -
La chance !  - 5 et fin -
La chance !  - 5 et fin -
La chance !  - 5 et fin -
La chance !  - 5 et fin -
La chance !  - 5 et fin -
La chance !  - 5 et fin -
La chance !  - 5 et fin -
La chance !  - 5 et fin -

Ben voilà !!

J'ai volontairement mis des photos où apparaissent en ombres chinoises les spectateurs et parfois les projecteurs, pour avoir une idée de la configuration des lieux.

En fin de spectacle, petit bonus de quelques minutes de "rêves" une projection visuelle et musicale où le spectateur peut s'imaginer tantôt la nuit au centre d'une mégapole, au milieu d'un champ de fleurs, dans des fonds marins, ou de la lave en fusion.

Plein les yeux et bien davantage vu les émotions qui s'en dégagent... c'était un pur plaisir !

 

La visite est terminée... et le voyage aussi.

A une prochaine fois... ailleurs !

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 08:50

Déjà le quatrième jour... et Aigues Mortes qui nous tend les bras un peu plus à gauche (ben oui à l'ouest après le champ de taureaux) avec ses remparts et ses salins, on pouvait quand même pas l'ignorer !

Les salins, j'avais déjà vu ceux de Guérande (), mais on avait bien envie de voir les montagnes de sel de Camargue.

Sur ce coup là, on n'a pas eu tout à fait de la chance, la saison des touristes étant passée, il n'y avait ni visites guidées, ni petit train, ni coup d'œil qui tienne, juste le sourire du garde à la barrière (et ça c'est de la chance !) et les va et vient des camions chargés de sel à ras bord.

Qu'à cela ne tienne, on allait voir la cité... et pourquoi ne pas faire comme Madame sur les remparts de Varsovie ? (si vous ne savez pas qui est Madame, ce qui m'étonnerait, je peux vous donner ses coordonnées).

C'est ce qu'on a fait et on a bien fait... parce que les salins, on les a vus depuis là haut et bien comme il faut !...on les a photographiés bien sûr, sur toutes les moutures, mais comme j'avais un peu moins de chance avec mon zoom X5 que Mamie Razzi avec son zoom X10, j'ai un peu forcé la chance en m'avançant sur les parties en décrochement des créneaux (il y en a tout le long).

J'ai cherché l'angle et comme je suis respectueuse (sauf si je suis en colère, mais là c'est parce que, quelque part, on l'a bien cherché) j'ai voulu faire un écart pour me soustraire à l'objectif des trois paparazzis d'en face et après... plus rien.

Je me suis "réveillée" une jambe complète dans la tombe (en fait c'était un mâchicoulis en entonnoir d'environ 1 mètre de profondeur et non pas un décrochement du rempart comme je l'avais intégré)... la tête au ras du sol, au même niveau que l'autre jambe restée sur le quai (encore souple la mamie)... heureusement, ils n'avaient pas laissé d'huile bouillante avant que j'arrive).

... sais pas si vous voyez bien...???... moi j'ai vu après coup et j'ai trouvé que j'avais eu de la chance.

Bon, quand j'ai eu fini de réaliser, j'ai eu un peu de mal  à m'extraire de là dedans parce que ma chaussure était coincée au fond, mais ça a fini par le faire quand même.

 

La chance ! -4-La chance ! -4-

Bilan de l'opération : l'auriculaire droit en sang et l'objectif un peu choqué lui aussi. J'ai craint pour les photos suivantes, mais non.

Et que faisait Mamie Razzi pendant ce temps là ?... elle était loin devant, ajustant son X10 en se demandant si je cherchais encore une fois à me rendre intéressante en jouant à cache cache dans les remparts !?... comme si... enfin bref.

On a bien rigolé, moi un peu jaune.

J'ai bien fait attention ensuite et c'est là que j'ai vu qu'ils avaient quand même pris des précautions avant que j'arrive en sécurisant des trous au dessus du vide... des trous qu'on n'a pas su authentifier bien qu'on ait eu quelque idée.

 

La chance ! -4-La chance ! -4-

Puis on a poursuivi la visite sans encombres.

La chance ! -4-La chance ! -4-
La chance ! -4-La chance ! -4-
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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 21:54

 

Je vous passe la visite de Arles, non pas que ce soit inintéressant, mais je ne voudrais pas faire ombrage à l'émission "des racines et des ailes" d' il y a deux semaines.

On a tout vu ou presque : théâtre antique, cathédrale St Trophime, amphithéâtre, cryptoportiques, musée antique avec son chaland gallo romain (fantastique le travail qu'ils ont fait !!!)

 

Je vous offre juste un petit thé citron bien au chaud (y'en avait bien besoin vu le froid) au café de Van Gogh...

 

La chance ! -3-
La chance ! -3-

... et quelques santons en attendant Noël

 

La chance ! -3-
La chance ! -3-
La chance ! -3-
La chance ! -3-
La chance ! -3-
La chance ! -3-

Vous noterez que Marius César et compagnie faisaient partie du comité d'accueil.

Normal.

La suite au prochain numéro.

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 20:50

 

Le lendemain de l'Abrivado, on a attendu de voir quel vent il faisait pour savoir si on louait des vélos ou pas.

La veille on avait retiré une bonne livre de sable de nos chaussures, cheveux, nez, oreilles, yeux, après avoir croqué des grains une bonne partie de l'après midi, alors je vous laisse imaginer ce que ça aurait donné en vélo... sans parler des embardées qui auraient pu nous conduire directement à la roubine ! (même par un froid de canard, merci bien!)

La chance je vous dis !... le vent s'était un peu calmé.

Bon, on a un peu dérangé le gars de la location de vélos, il pensait réserver sa journée au nettoyage de ses cycles avant fermeture annuelle mais ne s'attendait pas à avoir deux dernières clientes bien décidées à en découdre, comme dirait... réflexion faite (10 secondes) il a quand même pas osé cracher dans la soupe, nous a filé 2 vélos (j'ai insisté pour la pompe, parce qu'à moi on me l'a déjà fait le coup du pneu à plat) et nous a dit de les laisser à notre retour, attachés au pilier de l'auvent avec l'antivol ( il avait d'autres chats à fouetter plutôt que de nous attendre).

Deux bons gros sandwichs dans les sacs à dos pour le pique-nique au phare ...

 

La chance !  -2-
La chance !  -2-
La chance !  -2-
La chance !  -2-
La chance !  -2-
La chance !  -2-
La chance !  -2-
La chance !  -2-
La chance !  -2-
La chance !  -2-
La chance !  -2-
La chance !  -2-
La chance !  -2-

... et c'est parti pour 25kms de pédalage et passages ensablés.

Pour  remercier le gars de la location de vélos, on aurait dû lui faire une farce en emportant la clé de l'antivol (obligé de scier le pilier), mais vu qu'on avait eu encore de la chance, on a été gentilles et on l'a mise là où vous savez.

Quatre ou cinq heures de pur bonheur... quand on aime, on ne compte pas.

Allez-y, profitez !

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 22:57

 

On n'a pas arrêté de se le dire pendant cinq jours : punaise, mais qu'est-ce qu'on a de la chance !!!

... en profiter comme ça éhontément, pendant que les autres bossent ou s'ennuient...  de la provoc à l'état pur (comme l'air)... même que c'est un scandale de s'en venter (je sais qu'il faut un "a", mais vu le mistral qui a soufflé toute la semaine j'ai envie de mettre un "e") sur ce blog à haute fréquentation.

Ben oui, avec mamie Razzi on a osé quitter veaux, vaches, cochons, couvées... la larme à l’œil, laissant se dissiper derrière nous une voie lactée de gaz d'échappement (mêlés à des résidus d'huile vieillie en fût de chaînes)... et encore ils ont eu de la veine eux aussi, parce que le vent leur a nettoyé tout ça en moins de deux.

Au départ, on avait dit Lisbonne, mais bon... faut pas exagérer non plus quand on nargue... alors mamie Razzi et moi, on s'est arrêtées en Camargue. ( et puis Lisbonne, c'est la foire aux retraités en quête d'exemption d'impôts... nous on est pas comme ça, on préfère payer plein pot)

Ben oui,  le 11 Novembre c'était l'Abrivado en Camargue... ils n'attendaient plus que nous et nous, on savait pas en quoi ça consistait.

Un millier de personnes emmitouflées se protégeant tant mal que bien des bourrasques de sable, rassemblées sur sept kilomètres le long de la plage et qui se demandent qu'est-ce qui peut bien y avoir pour que ces troupeaux de cows boys à cheval restent en tas à marcher au pas au lieu de donner libre cours à des chevauchées débridées (enfin, je sais pas eux, mais nous on s'est demandé).

 

La chance !  -1-

Bon, au bout de cinq ou six passages, on a quand même vu des masses noires avec des cornes affutées au beau milieu des troupeaux de cavaliers, alors on a compris qu'on avait de la chance d'être au bord.

 

La chance !  -1-

Donc, pour tous ceux qui comme nous ne connaissent pas cette coutume c'est en quelque sorte un lâcher de taureaux, contenus autant que faire se peut, par des gardians à cheval (ça vaut mieux pour eux, sauf pour ceux qui veulent à tout prix se livrer à une rééducation fonctionnelle en accéléré) en bordure du littoral et au cours de la traversée du village des Saintes Maries de la mer jusqu'aux arènes. Si j'ai bien compris, c'est la transhumance symbolique des taureaux qui reviennent de leurs marécages, un peu comme celle des moutons de leurs alpages, mais en moins paisible et avec plein de berger(e)s à cheval munis de tridents.

La tradition se perpétue même si les taureaux ne sont plus tout à fait ce qu'ils étaient... bien qu' un biòu ait tenté une sortie pour aller se faire les boutiques tout seul !!...

 

La chance !  -1-

La fête s'est prolongée avec fifres tambourins et grillades, et nous on a joué les touristes.

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