où j'étais ???... et de quoi il s'agit ?
où j'étais ???... et de quoi il s'agit ?
Demain, je prends le train, cap au Sud ... à bientôt !
OU : Comment assumer dès le premier jour :
... ça va saigner en beauté...
Prendre de la hauteur et traîner son boulet
dans la dignité et l'élégance
(vu aux infos et piqué sur un article de plurielles.fr)
Pour son dixième défilé haute couture, le couturier français Stéphane Rolland n'a pas déçu.
Au clou du défilé le top model Yasmin Le Bon, entourée de deux body guards pour l'aider à déplacer sa robe de mariée rouge sang agrémentée d'une traîne de 80 kilos...
Yeux bordés de noir, chevelures lisses, buste jeté en arrière, démarches assurées sur talons de douze centimètres, Yasmin Le bon, et ses escorts parcourent le catwalk.
Et dire qu'elle fait un régime draconien pour ne pas prendre 1 gramme !
Vaste n'importe quoi au départ de la première épreuve, les uns partaient à la nage, les autres entamaient leur course à pieds et les cabotins attaquaient directement en surf-volant.
Un peu en marge, j'ai surpris un couple de poules d'eau qui se disputaient (ben oui, chez eux aussi !).
" - Je te l'avais bien dit que je ne voulais pas venir !... triathlon, tu parles !... tous ces canards qui se chamaillent comme des gamins et m'éclaboussent avec leurs dérapages sur l'eau, sans parler des cygnes qui sont hors compétition dans leur coin pour faire les malins... j'aurais mieux fait d'aller voir ma mère, tiens !
... puisque c'est ça, je rentre à pieds !
- m'enfin, Poupoule, tu vas pas...?..."
Ben si !... elle a ...
une ... deux !
Tu paries... blurp ... que je tiens plus longtemps que toi ?... blbl... blurp...
Non, là tu vois... le cou bien droit ... les ailes plus hautes...
Ben voilà, vous l'aurez compris, je ne me suis pas ennuyée une seconde devant ce triathlon hors du commun, surtout que le soleil de son côté en profitait pour caresser le haut des roseaux.
Bien belle après midi !
photo du jour de moi même
Installé sur son banc face à l'arrêt des bus, le vieil homme passait les trois quarts de sa journée le menton posé sur ses mains en appui sur sa canne. A ses pieds une soucoupe de porcelaine bleue ébréchée qu'il avait dû trouver jolie parmi les poubelles, réceptionnait quelques rares piécettes des passants.
Cuirassé dans sa solitude, résigné dans sa misère, engourdi par le froid, il regardait sans les voir les montées et descentes des usagers étrangers à sa présence quotidienne.
Ce matin là, le thermomètre avait atteint les moins dix et pour se réchauffer, il frappait de sa canne la surface des flaques gelées dans le massif voisin, quand surgit en courant un jeune garçon portant un sac à dos.
Un peu affolé, cherchant à se repérer sur un plan de la ville, questionnant du regard les autres voyageurs indifférents à son désarroi, il vit arriver au loin un 54... était-ce celui-ci ?... ou alors le 34 ?... son regard s'embruma.
C'est alors que le vieil homme s'approcha du garçon et lui dit :
" Si tu vas vers Vallette, monte vite dans le 54 !... sinon dans 16 minutes le 34 t'emmène à la Bascule"
Le garçon surpris, eût un sourire de gratitude en direction du vieil homme. Au moment où il s'apprêtait à monter dans le bus, il eut un instant de recul, il plongea la main dans la poche de son anorak et tendit sa barre de céréales au vieil homme qui la prit en souriant.
♦
♥ Nota bene :
Ce texte est une participation au blog "mot image citation" de Joye.
Vous avez accès à ce blog et aux textes des autres participants en cliquant sur le lien contenu dans le mot et, ou la citation colorés, dans mes textes de la catégorie "mot image citation".
Prenez-en bonne note, je ne le répèterai pas !
Ça te va Joye ?