21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 07:37

                         http://www.futura-sciences.com/uploads/tx_oxcsfutura/comprendre/qr/Cameleon-couleur-chromatophore_Jean-Louis-Vandevivere-CC-by-sa-2.jpg

 

             " C'est mon ami et c'est mon maître              

C'est mon maître et c'est mon ami
Dès que je l'ai vu apparaître
J'ai tout d'suite su que c'était lui
Lui qui allait m'apprendre à être
Ce que modestement je suis..."

 

   ♫       ♫            ♫♪     ♪♪   ♪         ♫♫

 

  Je suis bien de votre avis, il en fait un peu trop Léon !!..... je crains une implosion .

.... et ça, c'est  TE - RRRiiiiiibbbbbllle ... parce que la scission a lieu à l'intérieur ...

Inutile de vous faire un dessin...

Je ris (jaune), parce que je sais ce que c'est qu'une implosion, je peux vous en parler : à la pince à épiler pour remettre de l'ordre en dedans !!!.... non, mais j'ai pas envie aujourd'hui , tel n'est pas mon sujet .

Et puis je vois bien que vous vous frottez les mains en salivant à l'idée de m'entendre vous raconter ma dislocation, qui n'a d'ailleurs pas eu lieu contrairement à vos attentes, non pas que vous vous réjouissiez de mes déboires intra-égo-nombrilitiques, mais parce que, tout bêtement, vous vous lassez des gérémiades de Delarue (qui n'est pas le centre de mon propos non plus)... et vous vous rabattez sur moi, l'oeil avide, des fois que....

Revenons à Léon  car j'ai de la sympathie pour Léon.

Je vois bien qu'il fait des efforts pour se fondre dans la masse, ne pas faire tache dans le décor, rester dans le rang, ne pas lâcher un mot plus haut que l'autre, adopter la mesure.... il se contient, s' apprête, se refait la façade, se racle la voix, peaufine son oeillade.... s'évertue à ressembler à tout le monde : ne pas heurter, compatir, se confondre, gommer ses disgraces, arrondir ses angles, garder ses rancoeurs, murmurer, sourire, se peindre en blonde, acheter un baril de botox et de silicone (les deux pour le prix d'un... je m'égare

Ce qui est le plus triste, c'est que Léon commence à faire le Caméléon de sa femme. Madame du Barry pourrait vous expliquer :

"Comment voulez-vous qu'une femme soit franche quand ce qu'elle a de mieux à faire pour être heureuse est de devenir le caméléon de son mari "

Ben là , pour Léon c'est pareil !...... sauf que c'est lui qui Y EST !

Et tout ça.... pourquoi ???.... hein pourquoi ????....

Parce qu'il veut qu'on l'aime!!!... pauvre Léon.

Oooh... un peu d' honnêteté, qui dans sa vie n'a pas fait comme Léon ??

Qui  ????... hein ???

... moi ????

... Oui !....aussi !!!!

... même un certain temps ... mais maintenant je me range et ne m'en cache pas, parmi les "Chamaeleonidae" de François Cavanna :

" Lorsque vous posez un caméléon sur du tissu écossais, il vous fait un bras d'honneur "

A force de vouloir ressembler , se confondre à sa fem aux autres, Léon, il sait plus qui il est ... il est même capable de se mentir à lui-même sans s'en rendre compte, tellement il s'est perdu de vue... pauvre Léon !...

Moi, je lui ai dit à Léon : à quoi ça te sert de faire le paon et de mettre des paillettes ? ... on voit bien que t'es gris là dessous, alors pourquoi tu t'obstines ??... surtout que c'est joli le gris, même avec une peau plissée... et puis quand tu souris, et que tes yeux pétillent, t'as pas besoin de te cacher, moi je te trouve beau.

Ben  Léon, il m'a souri, il est parti et a cherché un arbre gris ... histoire de faire la paix avec lui-même*.

 

 

cameleons-autres-animaux-faro-portugal-740777851-874392-1-.jpg

(à lire : " La vraie couleur du caméléon"  de Jean François Somain)

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4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 18:09


Je me doutais bien qu’il filait un mauvais coton cet aspirateur depuis quelque temps.

Une lassitude a dû s’installer sournoisement en raison de son grand âge ce qui fait qu’il savait plus bien où il en était.

Par moment il semblait avoir envie de faire de son mieux pour que la corvée me paraisse légère, et à d’autres, il avait des phases d’égarement. Il pouvait être d’une méchanceté féroce en mettant des bâtons dans ses roulettes et dans mes pieds pour me faire chuter.

Je suppose qu’il en a eu assez des acariens dans les moquettes, des miettes sous la table, des moutons sous les lits, des fourmis dans les placards… comme une indigestion !… et du coup il faisait semblant d’aspirer, mais il s’est mis à rejeter tout l’air qu’il avait ingurgité, de chaque côté du cylindre… comme si ça lui sortait par les oreilles !… pourtant je lui disais rien de méchant.

Entre parenthèses, quand il est occupé il fait tellement de bruit que même si j’osais une petite réflexion, il l’entendrait même pas !

Généralement quand je fais le ménage, je suis toujours le même parcours … l’habitude.

Alors avant, il devançait mes gestes, se prêtant volontiers à un petit écart de ma part pour me faciliter le travail.

Mais là je ne sais pas ce qui lui prend, dès que je tire un tant soit peu sur le câble dans une direction qu’il n’a pas choisie, il s’arrête tout net !… vexé !… comme pour me signifier que c’est lui qui mène la danse.

Mais le pire c’est que depuis quelques semaines, non content de rejeter de l’air par les oreilles, il s’est mis à souffler de l’air froid, puis de l’air chaud, puis encore du froid… et du chaud…  tellement bien que je devais sans cesse me méfier quand je passais à proximité.

J’ai bien cru que j’avais un sérieux problème de thermostat au niveau des mollets, parce que c’était jamais pareil… !!??

J’ai donc mis ma combinaison isotherme à chaque fois que je devais passer l’aspirateur, ce qui m’a permis d’économiser quelques séances de sauna, de perdre quelques grammes et surtout de ne plus appréhender la proximité de mon associé !… c’est déjà ça me direz vous ?!… mais ça n’a en rien modifié son attitude versatile ! 

Quand je le rangeai dans son placard au fond du couloir, il devenait tout docile, gentil, compréhensif, souriant, presque affectueux… même que j’avais presque de la peine à refermer la porte derrière lui.

Et deux jours plus tard, lorsqu’il sortait de ses murs, il était méconnaissable.

Il traînait les roulettes, les déchaussait même pour me contrarier, trébuchant sur son fil et s’étalant dans le couloir, ameutant tout le palier lorsque j’aspirai devant ma porte pour faire croire à tout l’immeuble que je le maltraitais alors que c’est lui qui avait commencé.

Parfois, il s’arrêtait alors que j’étais à plat ventre sous le lit, et lorsque j’arrivais près du branchement, avant même que j’ai pu effleurer la prise, il se remettait en route !… alors là !!… je me suis vraiment demandé si un appareil ménager pouvait être pervers ??…

Trop, c’est trop !… j’ai fini par lui dire que si ses comédies continuaient, j’allais devoir me séparer de lui, parce que c’était vraiment plus possible d’être sereinement en ménage !… si je puis m’exprimer ainsi.


Alors, je vous le donne en mille !… hier, il m’a fait le coup de la mort subite !…Si !… Si !…


J’ai fait comme si j’avais rien vu !… comme avec les enfants quand ils veulent se rendre intéressants.

Je suis allée boire un coup, casser une petite croûte en surveillant de l’œil gauche s’il se relevait, puis discrètement derrière la porte j’ai vérifié l’état du branchement, la prise, le fil … aucun signe de maltraitance, c’était encore un coup de bluff !!

Un moment après, j’ai tout de même vu qu’il ne donnait toujours pas signe de vie, alors j’ai bricolé l’interrupteur dans toutes les positions possibles pour voir si ça le décongestionnait … mais non !

Bon !... je me suis pas trop affolée quand même, connaissant ses aptitudes théâtrales j’ai attendu l’arrivée de mon technicien tous azimuts.

Ben !... euh !... ça venait ni du câble, ni de la prise !… mais il a été obligé de lui ôter sa cagoule parce qu‘en dessous, ça avait chauffé méchamment !… c’est un pétage de charbon qu’il a dit !… paraît que c’est pas complètement irréversible si on trouve encore du charbon d’époque adéquat … mais par les temps qui courent ??… pas sûr !!

Mais bon !… même avec un charbon tout neuf cet aspirateur, je sais pas bien ce qu’il trame et comme il n’a que trop ébranlé ma confiance, demain je vais chez Boularty !… et qu’on en finisse !!!

 

 


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20 juillet 2007 5 20 /07 /juillet /2007 09:02

Je le vois tous les jours, du haut de mon balcon.

Non !… je devrais plutôt dire : je l’entends !

Tout en ôtant les fleurs fanées de mes jardinières, je sais quelle vie il mène ce loupiot.

Il ne me connait pas, ignorant tout ce qui se passe au dessus de sa tête, mais depuis deux mois qu’il galère sous mes fenêtres, je l’aime bien .

Un blondinet aux cheveux ras et drus, relevés en brosse par un épi au dessus du front, un regard noir et sévère, les sourcils froncés, du haut de ses quatre ans, il pleure, il crie de sa grosse voix cassée aux accents Slaves.

Il braille si fort, qu’il en tombe sa sucette informe, dix fois par minute, et se la remet dans la bouche rageusement … et hurle encore !

 

Au début, je me disais :

Tiens ! il a dû tomber et s’écorcher les genoux ! ? ?… ben non !

Il a dû s’en prendre une par sa mère, ... à force ! ! ?… eh non ! 

Il doit se chamailler avec des voisins ! ? ?… que nenni !

 

Il est tout seul, comme Don Quichotte et ses moulins à vent, devant le seuil de la petite maison de fonction qu’il occupe avec ses parents et son petit frère de huit mois.

Seul, contre des monstres invisibles, il se bat !

Il les provoque, les insulte dans sa langue maternelle.

Très souvent, muni d’une trique, il la fait tournoyer au sommet des hortensias pour les décapiter, puis il virevolte au milieu des pétunias et ramasse une poignée de gravillons qu’il balance avec hargne contre les volets métalliques de la chambre.

Un cri dans la maison, mais personne n’accourt.

Alors, il chougne, marmonne, grogne, regarde dans l’ entrebâillement de la porte pour voir si quelqu’un vient ? ?…Personne !

Il continue son numéro en piétinant les géraniums, il shoote dans les rosiers … et s’aperçoit que ça pique !… la bouche tordue derrière sa sucette .

 

La maman sort enfin !… tenant dans ses bras son gros poupon de frère. Elle l’installe sur sa poussette, lui parlant gentiment, puis retourne dans la maison chercher son goûter.

Elle s’assied sur les marches d’escalier et fait manger le petit frère : un petit pot de compote, un biscuit, un biberon de jus de fruits … et ça n’en finit pas !

Lucas a arrêté son cirque .

A distance, il regarde le petit frère qui lui sourit, mais Lucas, de loin ne lui sourit pas.

Il s’approche de la poussette, l’air de rien, en faisant des arabesques avec son bâton.

La maman met en garde Lucas, alors, comme pour montrer ses bons sentiments, il s’approche du petit frère et lui écrase un bisou au beau milieu de la figure, avec une telle force qu’il fait chavirer la poussette …. et son contenu !… le petit frère hurle.

La maman, en colère gronde Lucas, prend le bébé dans ses bras, le console, le caresse, chantonne et poursuit le goûter.

 

Alors Lucas sort de ses gonds … c’en est trop !

Il balance violemment son petit vélo sur la pelouse, gesticule, crie, rue … regarde méchamment les traîtres.

Il faut que ça cesse !

C’est insupportable cette créature à moitié finie qui fait caca dans ses couches, qui parle même pas, qui pleure, qui sait pas manger tout seul, qui ne marche pas ... on le prend dans ses bras, on le caresse, on joue avec lui … 

Et moi ? ? ?…

J’ai beau m’en donner la peine, personne ne reste avec moi !

Je pleure, je crie, tout le monde s’en fout !

 

Une voisine passe avec une jolie petite fille dans une poussette … encore une !... se dit Lucas .

La voisine qui doit en avoir plein les oreilles, lui dit :

" Dis donc, tu serais pas un peu capricieux ? "

Lucas la regarde avec des yeux d’extra terrestre : qu’est ce qu’elle raconte celle là ?

Elle lui explique qu’il faut être gentil, … que c’est pas beau de … et que …

Lucas la regarde et ne comprend rien !

Quand on a trois ans et des poussières, qu’on vous fait miroiter un petit frère que vous attendez comme le Père Noël, ...  et que vous vous retrouvez avec un individu qui vous pique vos parents, et prend votre place ! ! … tu parles d’un cadeau !…et faudrait que je sois gentil ? ? !…

 

Un instant, du haut du balcon, j’ai eu envie de lui expliquer à la voisine que Lucas était en effet un gros capricieux !…mais surtout un gros malheureux, qui pense que le petit frère lui a volé son papa et sa maman.

Les gens parfois sont lourds, on dirait qu’ils sont dans l’incapacité de comprendre des choses qui crèvent les yeux : un chagrin d’amour … c’est pas que pour les grands !

Moi qui aime les fleurs, parfois, je descendrais bien de mon balcon pour aller tenir compagnie à Lucas, prendre une trique et exterminer les massifs, au nom de tous ceux qui ne comprennent rien aux histoires de cœur … et on s’amuserait bien !

 

Hier au soir, je sors prendre le frais, un silence religieux règne sous mon balcon.

Le papa de Lucas fatigué de sa journée, s’assied sur les marches devant sa maison, Lucas arrive sans bruit, la sucette à la bouche, il s’approche lentement de son père, écarte ses genoux et vient se blottir contre sa poitrine.

Le papa lui passe la main dans les cheveux, la sucette tombe … Lucas sourit.

 


 

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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 11:48

          

- Salut !… tu vas bien ?…ça fait longtemps que je t’avais pas vue !...Qu’est-ce que tu deviens ?

-Boah ! !… ben tu vois, pas plus !…comme d’hab !…rien de particulier !

-Oh la la ma pauvre !… en ce moment c’est la course ! … je n’arrrrrrrête pas !

Je viens de la danse Africaine,…faut que je me dépêche parce que je vais à la séance de cinéma à 20 heures .
J’ai des cours toute la semaine… tu penses, je suis passée à trois quarts de temps !... ben oui, je fais dix heures maintenant !...sans parler des corrections !

J’ai plein de courses à faire, faut que je renouvelle ma garde-robe, parce que je suis en congés la semaine prochaine,… et je pars chez mon amie à la Rochelle. En ce moment il y a plein d’animations culturelles là bas,… on va beaucoup sortir !…

Antoine et Fred se débrouilleront !… que veux tu…moi je ne peux pas être partout !… Oh et puis j’ai besoin de m’aérer, tu comprends, entre Antoine qui est toujours dépressif, et Fred qui ne veut pas travailler à la fac…que veux tu que je te dise !…ya un moment où il faut sauver sa peau !…moi maintenant, je ne me pose plus de question !…de toute façon ça change rien !...et puis j’ai déjà donné !…

En rentrant, je suis une semaine en stage, Antoine va devoir prendre en charge la maison, nous avons décidé qu’il ferait les courses, le ménage et les repas,… tu penses moi je vais avoir des journées de six heures !

Ensuite, Antoine et moi partons une semaine en vacances dans la Drôme, c’est bien commode, chez un cousin, je n’aurai pas à m’occuper de l’intendance !

…Fred va sûrement en profiter pour ne rien faire, tu penses !...

Il est tellement paresseux !..on en fera rien de ce gamin !…il était pourtant doué pour les lettres, comme moi !…mais ya rien à faire !

Puis en Juillet, on va décompresser un peu en Bretagne pour quinze jours, ça me fera grand bien ! parce qu’ alors ! !…
Bon ben, écoute,…là j’ai pas bien le temps, …si tu veux faire du vélo, je te ferai signe…mais alors attends,.. …pas le lundi, …pas le mardi après midi j’ai danse,…pas le mercredi matin, ou alors dans quinze jours, jamais le jeudi, pas le vendredi, j’ai yoga…

Pouhhh ! la la !…comme tu vois, je suis surbookée ma pauvre !... quelle vie on mène !…Allez !…salut !

- Salut !...(ben la pauvre !...l'a pas de chance !)

 


 

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4 mai 2007 5 04 /05 /mai /2007 05:47

 

On s'est connues pendant notre service militaire chez les sœurs des déshérités.

Célestine, était belle, une vraie fille, avec une vraie plastique de fille, avec de grands cheveux de fille, de beaux yeux (rouges), de belles dents blanches, qui illuminaient son sourire.

Pas moi !

Bref, elle avait tout ce qu'il fallait pour ne pas être ma copine !

Mais comme déjà à l'époque, je m'intéressais plus au fond qu'à la forme, je me suis dit qu'on allait voir à l'usage !

 

Ce que j’appréciais chez Célestine, c’est qu’elle rigolait volontiers de toutes mes âneries, même si elle en concluait toujours que j’exagérais.

Et moi j’aime faire rigoler.

Célestine, s'est avérée gentille, souriante, accueillante, prête à écouter tout le monde, à faire plaisir, à distribuer des paroles de réconfort, à excuser et pardonner tous les comportements,… même les plus blessants.

Et là, moi, …je trouvais qu’elle exagérait !

Célestine avait un gros défaut : elle était trop brave !

 

C'est alors que j'ai commencé, à comprendre que j'avais une place à prendre à ses côtés,…ou un peu plus loin.

Alors en bonne représentante de ma sainte patronne Santoline, je me suis sentie investie d'une mission de protection envers Célestine :

                   Quand elle avait bu un peu trop de limonade, je l'enfournais dans sa voiture, et conduisais à sa place, je la sommais de garder sa chambre, barrant la porte, et l’interdisant de chanter dans les couloirs, pour ne pas éveiller nos sœurs geôlières.

                    Quand un prétendant se révélait un peu trop balourd, je prodiguais des mises en garde à Célestine.

                    Quand nous avions toutes deux une chute d’adrénaline, elle parlait, je l’écoutais… je parlais, elle m’écoutait, riant, pleurant, sirotant l’élixir de camomille d’un révérant quelconque…, et cela pouvait durer des heures, parfois des nuits !

                     Quand nous partions dans sa voiture, elle conduisait à fond, les yeux collés au rétroviseur pour rectifier son look, et moi, le pied au plancher prête à freiner dans la semoule, je lui intimais l’ordre de rouler moins vite.

…ce à quoi elle répondait … que j’exagérais !...en faisant une embardée.

Puis un jour les chemins de Célestine et de Santoline se sont séparés, se croisant toujours cependant : barbecues, confidences, larmes et rires, maris, enfants, poissons, et le chat….

 

Mais voilà !...Célestine a perdu son chat, et elle ne s’en remet pas.

Alors maintenant, c’est plus ma copine …c’est ma frangine !

 


 

  

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